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AUTRES "Combats" > (www.spsronline.org) Après les voitures, les animaux. Les pubs [...] Chloé placent au même niveau femmes et animaux. [...] Dans la pub Chloé, la thématique serait plutôt celle du pur sang, et le femme est présentée comme aussi "performante" qu'un étalon, faut voir le grand écart..., et le symbole du fruit défendu. Ce n'était pas une pomme, hé non, mais un ananas. C'est quand même plus exotique. En tous cas, c'est interdit, c'est donc que ça doit être intéressant. On ne peut pas nier que la mannequin est représentée comme un produit vraiment hors pair, que met évidemment en valeur son maillot de bain Chloé. Le corps des femmes est décidément un outil de vente sans cesse utilisé, ce qui pousse évidemment à la déshumanisation de leurs "propriétaires". |
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AUTRES
"Combats"
> (www.spsronline.org) |
DESCRIPTION En page d'accueil du site d'Isotoner : "Notre volonté est de maintenir un marketing puissant et une innovation produit toujours plus agressive" L'article est accompagnée de la photo de la publicité à venir : on y voit le visage d'une mannequin, de profil, penchée en avant (mais on ne sait pas au-dessus de quoi), les bras maigres et le regard vide. Devant elle, deux doigts gantés et évoquant une arme à feu (quel bon goût et quel sens de l'humour !) qu'elle est prête à se mettre dans la bouche. Bref, il n'y a pas d'équivoque possible !!! Source : Article écrit par Denyse Janody et paru dans le journal "CB News" en date du 5 février 2001 et commenté par Mary Louchez. LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRES : Pour vous informer sur les dangers encourus par les personnes atteintes de ces troubles, nous vous suggérons de lire l'excellent article simple et néanmoins très complet rédigé par Marie-France Sottile que vous trouverez ci-dessous. |
ANALYSE Où iront vos signatures ? Elles sont destinées à être transmises aux Ministères intéressés, aux Syndicats et Contrôles des supports publicitaires, au Conseil de l'Ordre des Médecins, à l'Accadémie Nationale de Médecine, au Sénat, à l'Assemblée Nationale, et à toutes les autorités compétentes pour éradiquer cette campagne dans le respect de l'éthique et des droits civiques. Contact : azapweb3@aol.com L'ANOREXIE A L'AFFICHE : "Jeune et jolie, gantée de noir. Elle se fait vomir au dessus des toilettes."L'élégance en toutes circonstances" assure l'accroche de la campagne ISOTONER. Objectifs : repositionnement de la marque. Rajeunissement de la cible. Capter une clientèle branchée (sic). En première lecture, on peut se laisser séduire. Puis un doute s'insinue. Et si c'était un mannequin? Est ce qu'elle ne se fait pas vomir entre deux séances photo, entre deux défilés… ? Afin de conserver la ligne, rester dans les canons de l'esthétique et assurer son job, comme il en est fréquemment de mise dans le milieu du mannequinat et des top model dont certaines ont d'ailleurs déjà témoigné de cette pratique. Question d'autant plus déstabilisante que la campagne s'annonce en presse magazine féminine (Elle, Marie-Claire, Jalouse, DS) et ados (Jeune et Jolie, 20 ans). Tous titres qui, justement, font assez régulièrement d'articles sur les ravages causés par l'anorexie chez les sujets adolescents et très désireux de correspondre à une image " idéale ". Là, le message prend une tout autre signification. Il semblerait que deux doigts dans la bouche pour se faire vomir un lendemain de fête, ça fasse sourire à ISOTONER ! ! !Mais le même geste mis en parallèle avec les réalités de l'adolescence féminine confrontée, entre autres cibles, (car les femmes plus agées ne sont pas épargnées par cette véhiculation à outrance du "corps parfait") aux diktats de la mode, fait que le sourire d'ISOTONER, ressemble davantage à un rictus narquois! |
AUTRES "Combats" > (www.spsronline.org) : Les publicités Isotoner [...] sont des exemples clairs de la banalisation de la violence faite aux femmes, un oubli de toutes ces victimes de violences domestiques (une femme sur dix en France), une normalisation de l'inacceptable. [...] Mais quand est-ce que les publicitaires traiteront les femmes en êtres humains ? |
Les troubles de l'alimentation: l'anorexie et la boulimie
Selon
la croyance populaire, l'anorexie et la boulimie sont respectivement un
refus et un besoin excessif de manger. Pour le commun des mortels les deux
concepts sont opposés. Les spécialistes de la question rapprochent plutôt
les deux désordres alimentaires, car ceux-ci ont souvent des causes similaires.
Il existe deux catégories d'anorexie: l'anorexie classique et le "binge/purge",
dans le jargon du métier. Le premier est un refus total de manger et le
deuxième une orgie suivie d'une purge. Les deux types conduisent à des pertes
de poids qui peuvent mener à la mort ou à des troubles cardiaques graves.
18% des anorexiques meurent par sous-alimentation ou par suicide. Dans une
moindre mesure, on note chez les anorexiques, des débalancements hormonaux
(comme l'arrêt des menstruations), une carence en minéraux et en vitamines,
des tendances à l'ostéoporose et, curieusement, une augmentation de la pilosité
(le corps combat le froid créé par la perte de masse adipeuse). Les purges
que certains anorexiques s'imposent peuvent prendre la forme de vomissements
provoqués par des diurétiques ou des laxatifs. Dans les deux derniers cas,
l'anorexique élimine du poids de son corps sans rejeter les calories assimilées.
Il existe également deux sortes de boulimie. Le premier type ressemble beaucoup
à l'anorexie de type "binge/purge" (orgie suivie de vomissements). Ce comportement
est cependant lié à la peur d'engraisser, plutôt qu'à une volonté de perdre
du poids. La deuxième boulimie, la plus répandue, est aussi appelée "compulsion
alimentaire". La personne ressent un appétit continuel accompagné d'une
forte culpabilité à manger. La culpabilité est parfois calmée par un abus
d'exercices physiques (mortification, expiation). Outre l'obésité, les conséquences
possibles de la boulimie sont associées au contenu des rages alimentaires
qui est rarement équilibré d'un point de vue nutritionnel. Certaines orgies
contiennent jusqu'à 30 000 calories, alors que l'apport quotidien normal
se situe plutôt autour de 2 à 3000. Il faut cependant se garder de tirer
un lien automatique entre la grosseur d'une personne et la boulimie. Seulement
50% des obèses ont des comportements compulsifs et tous les boulimiques
ne sont pas obèses. Par ailleurs, chez les personnes qui se font vomir régulièrement,
l'acide gastrique servant normalement à digérer peut ulcérer l'oesophage,
dont les parois sont plus fragiles, et provoquer des saignements, voire
des hémorragies. L'émail des dents est aussi attaqué par l'acide de l'estomac.
Certaines personnes vomissent jusqu'à 30 fois par jour. On remarque alors
aussi des lésions à la surface des mains, lésions provoquées par le grand
nombre de fois où elles se mettent le doigt dans la gorge pour provoquer
le vomissement. Pour les personnes touchées, l'anorexie et la boulimie seraient
des moyens pour parvenir à contrôler les émotions qui les assaillent, qu'il
s'agisse d'un problème d'image de soi ou d'amour-propre, d'un traumatisme
sexuel, d'un appel à l'aide ou d'un manque de communication avec les proches.
Dans ces désordres alimentaires, il y a une relation de punition et de culpabilité
avec les aliments. À défaut de pouvoir contrôler la source de leur mal-être,
les anorexiques et les boulimiques veulent dominer leur appétit et ignorent
les besoins de leur corps. Dans le cas de l'anorexie de type classique il
s'agit souvent d'un appel à l'aide ou d'un suicide lent, plutôt qu'une question
d'image ou d'esthétisme. La personne veut disparaître, dans tous les sens
du mot. 10% des désordres alimentaires sont vécus par des hommes mais la
population à risque est constituée à 90% d'adolescentes. Pourquoi les filles
d'environ 12 ans sont-elles plus exposées à l'anorexie? Leur corps subit
d'énormes changements qui les gênent ou les complexent. Leur personnalité
est fragile et influençable. À cet âge, elles adoptent souvent l'image de
leurs idoles. Elles ne prennent pas conscience que les modèles proposés
dans les revues ne leur convient pas. De plus, elles vivent des situations
de crise ou des difficultés de communication avec leur parent. Comme renforcement,
la société associe généralement la minceur au succès, au bonheur, au pouvoir
de séduire. Un récent sondage indique que 90% des adolescentes du secondaire
ont suivi un régime dans la dernière année. On compte également de plus
en plus d'enfants à la diète: 40% des jeunes filles de 9 ans ont déjà suivi
une diète. Heureusement elles ne développent pas toutes des obsessions maladives
par rapport à la nourriture: on retrouve actuellement 1 à 2% d'anorexiques
et 3 à 4% de boulimiques dans la population nord américaine des 14 à 25
ans. Même à l'âge adulte, une fois guéris, les 2/3 des anorexiques ont des
rechutes ou gardent une obsession de leur poids toute leur vie. Les médicaments
pour guérir l'anorexie n'existent pas. On calme plutôt les émotions avec
des antidépresseurs, les seuls médicaments utilisés pour guérir ces désordres
alimentaires. En plus d'avoir des causes similaires, la boulimie et l'anorexie
se guérissent par des approches semblables. Le corps est d'abord soigné,
ce qui constitue la première nécessité en situation extrême d'excès ou de
carence nutritionnelle. En complément, un soutien psychologique est nécessaire.
Il faut réapprendre au patient à avoir une relation saine avec la nourriture.
Au-delà de la saine gestion de l'appétit, il faut rebâtir l'ego ou l'image
du patient, mettre à jour les conflits intérieurs, apporter du support et
de l'information aux proches, etc. Ces tâches sont assumées par des psychologues
et par certaines associations spécialisées dans la relation d'aide. C'est
le cas notamment de l'Association québécoise de l'anorexie mentale et de
la boulimie qui assure, entre autres, un service confidentiel de ligne téléphonique
et d'écoute. Alors que les hôpitaux fournissent plutôt des soins au corps,
cette association apporte une aide psychologique au sortir de l'hôpital,
notamment en fournissant de l'information aux personnes anorexiques et boulimiques
et du soutien aux proches. Elle met à leur disposition un site Internet
de renseignements et une maison d'hébergement. Elle aide à reconstruire
une belle image de soi mais aussi à se défaire des mythes. On explique,
par exemple que les purges par laxatifs et par diurétiques, débalancent
la flore et les liquides corporels et peuvent provoquer une dépendance et
que l'arrêt de l'ingestion du produit peut conduire à la constipation. Comme
les jeunes ne prennent pas conscience du caractère superficiel et artificiel
de l'image projetée par les médias, on lance aussi régulièrement des campagnes
d'informations dans les médias. On sensibilise les éducateurs des écoles
primaires et secondaires à la prévention ou au dépistage. Actuellement,
65 000 personnes dans la région de Québec souffrent de boulimie ou d'anorexie.
Les traumatismes (abus sexuel, divorce, deuil, etc.) peuvent aussi induire
ce genre de pathologie. Si vous découvrez qu'une personne de votre entourage
en souffre, n'utilisez pas la nourriture comme moyen d'entreprendre une
conversation, ou comme récompense, ou comme punition. Ne passez pas de remarques
sur son apparence physique, vous ne ferez qu'attiser son obsession. Il faut
plutôt responsabiliser la personne avec compassion et l'encourager à chercher
de l'aide auprès de professionnels.
Reporter : Marie-France Sottile © Futur Simple
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La femme semble se masturber. Elle simule une jouissance. L'idée qu'elle est "au coin" peut laisser penser qu'elle est "punie".
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DESCRIPTION
Une
femme noire se tient à genoux sur du sable, face à nous, les
jambes écartées vêtue d'un maillot fendu jusqu'au nombril
laissant voir le milieu de ses seins et représentant un motif d'ananas
au niveau du sexe. Elle porte des lunettes noires et entrouvre la bouche.
Elle est entourée de deux cheuvaux. D'une main elle saisit l'encolure
de l'un d'eux, de l'autre elle touche le sable, doigts écartés
en dessous de son sexe.
CONSTAT
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Depuis
environ 4 ans, les publicitaires, entourés de sociologues et
psychologues au service |